SURRENDER / RESISTANCE In back of the real

“How do you have a civil society if you can't agree on what factual reality is”.

--Neil Stephenson

 

“In September of 1940, an 18-year-old mechanic, named Marcel Ravidat, was walking his dog Robot in the

countryside of southwestern France, when the dog disappeared down a hole. Robot eventually returned, but the

next day Ravidat went to the spot with three friends, to explore the hole. After quite a bit of digging, they discovered

the cave of Lascaux and its walls covered with paintings. The paintings were astonishingly detailed and vivid. It

would eventually be established that these artworks were at least 10 to 15.000 years old.”

 

The following onslaught of visitors to the cave, led to its permanent closure and sealing in 1963. The deterioration of the paintings had reached a critical point due to, amongst others, mould caused by the presence of the many visitors. Twenty years later, in 1983, an "exact" copy of the cave (Lascaux II) was installed in the vicinity of the original cave. Lascaux III, in turn, is an exhibition consisting of 5 replica pieces, travelling the world since 2012. Finally in 2016 Lascaux IV opened for the public as a new, and the most “accurate”, reproduction of the original space with the help of digital technologies.

 

 

 

 

 

For the fourth time, the KULEUVEN_Faculty of Architecture_MA-studio14 SURRENDER-RESISTANCE, will take up

residency at l’ESCAUT (L’ESCAUT/LASCAUX). This year, the theme that is both basis and starting point, is the title of a poem by Allen Ginsberg, “In back of Real” (Ginsberg 1956, p.44).

The Lascaux story provokes puzzlement about the concept of the real, which is also at the centre of the question mentioned at the beginning: “how do you have a civil society if you can’t agree on what factual reality is?”

(https://www.youtube.com/watch?v=GOHH4JI4_9U, accessed on 11 september 2019).

Can we see and frame the position of architecture herein, as an ethnic domain, as a seller of dreams, as an enforcer,

a confronter, or …? The engagement with these issues, starts with the detection of critical points of acceleration,

deceleration, evolution or transformation – just inside or just outside the perimeter of architecture – and strives to

finalise with a public articulation, presentation (exhibition) of the outcome. The underlying red thread through this all,

is the twin-concept Surrender/Resistance, and its inherent and inescapable ambivalence.Surrender/Resistance is part of the Master-Engagement ‘Mediating Tactics’, that critically questions the discipline and practice of architecture, and reflects on the role of the architect in contemporary society. This studio was designed in collaboration with Marc Godts. This is its fourth edition, and it is made possible by the close collaboration with l’Escaut (www.escaut.org)

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“How do you have a civil society if you can't agree on what factual reality is”.

                                                                                                           --Neil Stephenson

« En septembre 1940, un mécanicien de 18 ans, Marcel Ravidat, promenait son chien Robot dans la campagne du sud-ouest de la France avant que celui-ci ne tombe dans un trou. Robot revint, mais Ravidat se rendit sur place le lendemain avec trois amis pour explorer le trou. En creusant un peu, ils découvrirent la grotte de Lascaux et ses murs couverts de peintures. Les peintures étaient étonnamment détaillées et vivantes. Il sera finalement établi que ces œuvres d'art avaient au moins 10 à 15 000 ans. »

L'afflux de visiteurs dans la grotte a mené à sa fermeture définitive et à son scellement en 1963. La détérioration des peintures avait atteint un point critique en raison, entre autres, de la moisissure causée par la présence des nombreux visiteurs. Vingt ans plus tard, en 1983, une copie "exacte" de la grotte (Lascaux II) a été ouverte à proximité de la grotte originale. Lascaux III, quant à elle, est une exposition itinérante composée de 5 répliques que l’on peut visiter partout dans le monde depuis 2012. Enfin, en 2016, Lascaux IV a été ouverte au public. Cette nouvelle reproduction plus "exacte" de l'espace original a été développée à l’aide de technologies numériques.

 

Pour la quatrième fois, le KULEUVEN_Faculté d'Architecture_MA-studio14 SURRENDER-RESISTANCE, sera en résidence à l'ESCAUT (L'ESCAUT/LASCAUX). Cette année, le thème à la fois base et point de départ, est le titre du poème d'Allen Ginsberg "In back of Real" (Ginsberg 1956, p.44).

L'histoire de Lascaux suscite la perplexité quant à la notion de réel qui est également au centre de la question évoquée en introduction : "comment avoir une société civile si l'on ne peut pas se mettre d'accord sur ce qu'est la réalité factuelle ?".

(https://www.youtube.com/watch?v=GOHH4JI4_9U, consulté le 11 septembre 2019).

Pouvons-nous reconnaître et définir la position de l'architecture ici, en tant que domaine ethnique, qui vend du rêve, en tant qu'exécuteur, qui confronte, ou ... ? Le débat autour de ces questions commence par la détection des points critiques d'accélération, de décélération, d'évolution ou de transformation - à l'intérieur ou à l'extérieur du périmètre de l'architecture - et s'efforce de se terminer par une articulation publique, une présentation (exposition) du résultat de la recherche.

Le fil rouge sous-jacent est le double concept d'abandon/résistance, et son ambivalence inhérente et inéluctable.

Surrender/Resistance fait partie du Master-Engagement 'Mediating Tactics', qui remet en question la discipline et la pratique de l'architecture et réfléchit au rôle de l'architecte dans la société contemporaine. Cet atelier a été conçu en collaboration avec Marc Godts. Cette quatrième édition a été rendue possible par l'étroite collaboration avec l'Escaut (www.escaut.org).

 

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