Victor Lacôte

Recemment diplômé d’un master en gender studies à l’UCL, et ayant une pratique d’architecte depuis maintenant 3 ans, je prône une vision plurielle et protéiforme de mon métier, en questionnant perpétuellement les rapports entre spatialité, genre et sexualité. Mon récent mémoire intitulé «Quand les hommes sort(ai)ent pour baiser, De la ritualisation des comportements de drague HsH au sein des espaces de sexualité récréatives humides aux terrains de chasse dématérialisés à l’ère du Covid 19», questionne les rituels de drague des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au sein des saunas gays et des interfaces de rencontre virtuelles. Ainsi, dans la continuité de cette recherche, je souhaite poursuivre une éthnographie homosociale mais cette fois-ci au sein de la commune de Molenbeek-Saint-Jean au sein de laquelle j’évolue. 

Fondé sur des recherches ethnographiques empiriques, mon travail tentera de mettre en lumière la nature des espaces d’homosociabilité intersticiels et informels et à les inscrire dans une géographie des multiples territoires homosexuels masqués dans le paysage urbain, à l’échelle de l’ensemble de la ville. La concentration des manifestations les plus visibles de l’homosexualité au centre-ville, ne peut masquer une diffusion à la fois plus large et plus hétérogène d’autres types de territoires homosexuels moins visibles au sein de l’espace urbain. La commune de Molenbeek-Saint-Jean s’inscrit justement dans cette catégorie de territoire, où l’homosociabilité y apparait eparce et informelle. La multiculturalité et les cosmopolitisme en présence, et plus particiulièrement la présence forte de la communauté musulmane font de cette commune un terrain où l’homosociabilité est grandement dissimulée et baffouée. Muni de l’outil Grindr, je vais donc arpenter la ville, et établir une ethnographie des HsH et de leur rapport à leur homoromantisme et homosexualité au sein de la commune.

 

lacotepetrie.com
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@monsieurlaco
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Binnenkort

Recently graduated from a master's degree in gender studies at UCL, and having practiced architecture for 3 years now, I advocate a plural and protean vision of my profession, perpetually questioning the relationships between spatiality, gender and sexuality. My recent dissertation entitled "When men go out to fuck, From the ritualisation of HsH flirting behaviours within wet recreational sexual spaces to dematerialised hunting grounds in the Covid 19 era", questions the flirting rituals of men who have sex with men within gay saunas and virtual dating interfaces. Thus, in the continuity of this research, I wish to pursue a homosocial ethnography but this time within the commune of Molenbeek-Saint-Jean in which I evolve. 
Based on empirical ethnographic research, my work will attempt to shed light on the nature of interstitial and informal spaces of homosociability and to inscribe them in a geography of multiple homosexual territories hidden in the urban landscape, on the scale of the whole city. The concentration of the most visible manifestations of homosexuality in the city centre cannot mask a wider and more heterogeneous spread of other types of less visible homosexual territories within the urban space. The municipality of Molenbeek-Saint-Jean is precisely in this category of territory, where homosociability appears to be separate and informal. The multiculturality and cosmopolitanism present, and more particularly the strong presence of the Muslim community, make this municipality a place where homosociability is largely concealed and concealed. Equipped with the Grindr tool, I will survey the city and establish an ethnography of HsH and their relationship to their homoromanticism and homosexuality within the commune.
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