" Accueillir, être accueillie, nourrir le processus de rencontres au quotidien, observer les changements, se laisser surprendre. Jouer avec le lieu, l’autre. Susciter des échanges, récolter des histoires (sonores, papier, photos, archives, dessins, objets), les donner à entendre/voir, travailler à partir de mes propres documents, archives (photos, films, textes, sons), à partir de matériaux récupérés, de prêts, de dons, créer des micro shelters à découvrir incidemment dans/devant le bâtiment, leur permettre de se laisser habiter à leur tour. Ecrire. Boire du thé. Lire, découper, coller. Ne rien faire. Ecouter. Regarder. Jouer avec Clara Bretheau, Chantal Maillard, Lisa Boxus. Et d’autres encore. Sur place, ou de loin. En pensée aussi. Partager. Parce que, comme le dit si bien Vinciane Despret, « il n’y a aucune manière d’habiter qui ne soit d’abord et avant tout « cohabiter ». »[1]
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
[1] Vinciane Despret, Habiter en oiseau, Actes Sud, 2019, p.41